Michael A. ROBINSON
Michael A. Robinson vit et travaille à Montréal, Canada. Michael est un artiste multidisciplinaire, producteur d'installations sculpturales, de dessins, d'œuvres moulées et l'image. Ces dernières années, ses projets ont examiné le geste créatif, ses conditions d'émergence et la position de l'artiste face aux conventions du monde de l'art. Travaillant dans l'immédiateté, son travail valorise le questionnement et l'ouverture sur des conclusions et des affirmations. Son travail est réflexif, critique et matériellement spéculatif.
Parmi ses expositions personnelles récentes, citons The Object as Evidence, SL Gallery, New York, 2019, The Gift of Oblivion 2018, Galerie Diagonale, Montréal, et Either/And 2016, qui a été présentée à ArtHelix, Brooklyn, New York et Black Period, à L'Oeil de Poisson, Québec. Les expositions de groupe comprennent Spring Break Art Show NYC, 2020, Other Worlds, Washington Project for the Arts, Washington D.C., 2016 et Diphthong, Shirley Fiterman Gallery, New York, New York, 2015. Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées, telles que le Museé d'art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Banque d'œuvres d'art du Conseil des Arts du Canada.
Michael enseigne la sculpture et le dessin au département des arts visuels et médiatiques de l'UQAM (depuis 2007) et, depuis peu, il est artiste en résidence à temps plein à l'Université Concordia, professor MFA Sculpture, (2016-2017). Il est titulaire d'une licence en beaux-arts de l'Université Concordia, à Montréal, et d'une maîtrise en beaux-arts de l'Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne.
«…cette stratégie en est une sans but: c’est ce que je tiens et qui en retour me retient dans sa poigne, la stratégie aléatoire de quelqu’un qui admet ne pas savoir où il va… J’aimerais aussi que ce soit une force d’impulsion que cette envolée garde jusqu’à la fin, une joyeuse contradiction, un désir désarmé, quelque chose de très vieux et de très rusé, mais aussi une chose nouvellement née qui se réjouit de sa vulnérabilité.»
Jacques Derrida, The Time of a Thesis: Punctuations, in Philosophy in France Today, ed. Alan Montefiore, Cambridge University Press, 1983, pp. 34-50.
Fortement touché par cette citation du philosophe français Jacques Derrida, je me dis souvent qu'elle pourrait facilement décrire mon approche de la création artistique.
Utilisant des approches formelles et conceptuelles, mon travail joue délibérément sur le mélange et la juxtaposition de stratégies créatives en rapport avec le modernisme et l'art contemporain. Je mélange les idées et les intuitions, avec le jeu matériel et l'invention.
Je travaille souvent avec des objets récoltés dans ma vie quotidienne. Pour moi, recontextualiser les objets en tant que "matériaux d'art" est une façon d'attirer l'attention sur la signification parfois cachée des objets, sur le rôle qu'ils jouent dans notre vie et sur ce que nous pensons être et ne pas être de l'art.
6 septembre 2022
« La question essentielle à se poser qu’est-ce qui manque à l’art aujourd’hui ? Il manque toujours quelque chose. Il y a toujours un retour, l’art diverge constamment d’un point à un autre. » - Michael A. Robinson @michael_a_robinson_
Plan A a eu l'occasion d'admirer en premier sa toute dernière création avant d’être envoyé en Italie à Parme, où l'œuvre in situ, Somma, est présentée à @spaziodisplay. Une expo solo commissariée par Ilaria Monti @nei_monti, jusqu’au 16 octobre. L’artiste a été inspiré par Georges Bataille et d’une réinterprétation des réflexions de David Joselit d’après son essai After Art. Donc, la transmission et la circulation des médias visuels à l'ère des technologies numériques.
Passionné et humble, A. Robinson dit, faire principalement de l’art pour la communauté et qu’un tel acte est un accomplissement afin que tout le monde puisse se connecter d’une façon ou d’une autre au travers l’art, et les uns et les autres.