Amélie JODOIN
En posant un regard amusé sur son environnement, elle s'intéresse à la modification et la transformation d'images existantes. Par le médium de la peinture, elle crée des tableaux polychromes aux univers ludiques et énigmatiques desquels se dégage une certaine trame narrative. Le trickster, personnage mythique qui prend malin plaisir à désorienter le public, est une personnalité à laquelle je m'identifie. L'étonnement et la surprise sont des sensations que je souhaite déclencher chez le spectateur.
Ces dernières années, sa pratique artistique a été principalement dirigée vers la métamorphose des paysages dans lesquels elle se trouve. Elle se questionne sur les qualités picturales de son environnement : ses couleurs, sa composition, ses textures, ses objets. Fortement influencée par le concept de l'art in situ, elle joue avec l'extraction de certaine composantes deces paysages et l'ajout d'éléments hétéroclites dans ceux-ci afin de présenter des scènes fictives basées sur le réel, où des objets anodins du quotidien y sont glissés de façon imprévue.
17 août 2022
Sur l’étude des paysages et l’introduction d’objets hétéroclites dans ceux-ci, par le biais de la peinture, Amélie Jodoin puise son inspiration en grande partie de l’art in situ. Bachelière en scénographie et en art visuels et médiatiques à l’UQAM, elle crée la page instagram @pourdespeanuts lorsqu’elle n’est pas aux pinceaux. Une plateforme pour participer à la communauté artistique dans ses temps libres, qui permet de vendre des œuvres d’artistes au prix abordable de 100$, tout en rendant visible leur travail.
De David Inshaw, Pierre Dorion, David Hockney, le travail de Claes Oldenburg est de loin celui qui a influencé Jodoin dans sa pratique actuelle. Tout en ayant un coup de cœur pour les œuvres de Stephanie Temma Hier.
Amélie sera présenté à l’encan annuel Parle-moi d’amour Montréal qui est prévu en septembre, au profit de @lesimpatients . Elle aura, entre autres, un possible projet d’exposition extérieure avec Art Souterrain cet automne.
